Les chenapans du désespoir !
Le vague à l’âme dans les entrailles, solitaires de ce long voyage, ils s’enflamment de regrets. La fièvre sage tourne la page … Les tripes ouvertes sur l’esplanade, le message d’une escapade lointaine vers une main tendue, dans leur poche un refrain sans couplet, au fond de leurs yeux un paysage sans trame, un chaste naufrage clame leur rébellion sans arme. Combien de sentiments feu à présent ? Le feu d’une illusion s’estompe … Échouée comme une épave, la chanson du démon, diablesse fugueuse de leur vie qui ne fut qu’un drame. Happer quelques sourires au passage pour chasser leurs larmes c’est ainsi que naquit les déserteurs de l’espoir. Miroir sans gloire, reflet solennel d’un souffle charnel, dernier aboiement d’un chient errant, à quatre pattes sur le terroir de son existence, triste image d’être humain, une respiration sanguinolente sculpte des enfants de braves qui n’ont que pour toute fortune l’indifférence dans un coffre-fort … Mignonnes paroles, venez goûter au baiser de Juda ! La quintessence d’un nouveau monde en braille, déchiffrée à demi mot par l’innocence d’un pardon.
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