La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Les fleurs de mon jardin.

 

J’ai croisé cette nuit sur le chemin des rêves, la belle et l’orphelin.

J’ai parlé cette nuit à la toute belle au lointain.

Ses yeux regardaient la terre, innocents témoins.

Dans ses iris brillants, couleur chagrin,

j’ai aperçu la rose fatiguée sans lendemain et le timide romarin.

J’aurais voulu d’un geste de la main,

cueillir la belle et l’orphelin.

Oh oui ! J’aurai tant aimé rafraîchir le bonheur orphelin,

aller au lointain sur le chemin de mes rêves et rassembler la veuve et l’orphelin.

Á la rose fatiguée, couleur chagrin, au timide romarin j’ai tendu ma main.

La toute belle pleurait en vain, son bonheur était si loin,

son chagrin au creux de sa main.

L’amour est un jardin mais mon cœur est orphelin.

Demain j’irai quérir sans témoin,

dans mon jardin

la rose et l’orphelin, le romarin et son chagrin,

la veuve et la belle, à la rose fatiguée je tendrai ma main.

Au timide romarin, je montrerai le chemin.

Et demain dans mon timide jardin,

sur le chemin de mes rêves,

la rose sera belle,

le chagrin, un rêve

et le romarin et la belle,

les iris brillants, innocents témoins,

seront ma trêve,

sans veuve,

sans chagrin,

sans romarin orphelin,

sans rose fatiguée,

sans toute belle en pleurs,

je saurai aimer.

 

 



30/03/2013
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