Les hirondeaux.
Au pourpre de tes lèvres,
je nourris ma fièvre.
De ces mots qui s’enchaînent,
de mes maux qui m’enchaînent,
reliquat de bohème,
je n’y peux rien
je t’aime,
au creux de tes matins mains,
caresses à mes seins.
J’ai le cœur libertaire,
ma peau milliardaire
de ton souffle dans mes reins.
Petit roulement de tambour,
le premier pas,
somnambule sur le live de l’amour
s’ouvre une immortelle,
petit rat.
Ballerine aux paupières pupilles,
les cils balancelle,
mes courbes vacillent
comme un chant éternel,
quelques charmes d’hirondelle
et balbutie ma bouche
et dans notre couche
nos draps se font crécelle.
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