Les roses blanches se cachent pour fleurir.
Tant passe le temps, symphonie inachevée, relire le verbe aimer sur le rebord de tes lèvres. Un balancement de hanches, bohémienne comédienne la vie nous entraîne, le sifflement des branches, je replonge dans nos rêves, déshabillée par l'impudeur d'un soir. Le vertige de mon corsage accroche-coeur de ta chemise... Une brume lègère auréole un bal masqué. Une larme gitane perle fugitive... Un vol d'oies sauvages reflet aux mille présages, une valse m'enchaîne jolie môme, d'une main voltigeuse la caresse des amants. Glisse mon châle lycéen, la fac et son dernier cartable, un vieux banc abandonné. Les roses blanches se cachent pour fleurir, bitume parisien, s'évapore l'été indien, un pigeon voyageur, Gainsbar et ses deux orphelins... Mes mots se mélangent pupilles des feuilles mortes.
Retour aux articles de la catégorie Le souffle du temps ... -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres