Les routards.
Tombent les feuilles mortes, septembre est là, novembre s’installe et l'hiver nous berce. Rides d'amour, septembre est las, tous ces noëls blancs sur le quai d'à côté et tremble ta main mendiante d'un levant. Si l'on s'était aimé sans entraver nos pas dans le méli-mélo des saisons nous serions des héros de bandes dessinées. Mais nous sommes aimés d'encre chinée, sans grimer la saison des pluies. Deux ou trois arcs-en-ciel au fin fond de ta prunelle ont fait fleurir nos lèvres. Novembre nous aigrit, nous est gris ce ciel de décembre. Si l'on joignait nos mains pour nos cieux de demain c'est que serions tous deux partis.
Á lire comme :
Un joint le soir quand le monde dresse ses silences, quand la nuit berce les orgueils, quand le mendiant s'assoit sur son trottoir ardent, s'exclame et s'esclaffe, riche des reflets d'un soleil couchant.
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