Les vieux amants …
Notre amour fut et restera le germe du premier baiser. En mon cœur, gerbe de blés, l’amour moissonné. Á ma main droite perle d’éternité la rosée d’une rose empourprée. Ma mémoire glisse tout au fond d’un lange au couchant. Mais la dentelle de nos jours aimés est satin sur nos plaies. De vols printaniers j’ai connu l’errance mais la vie est la plus belle des vadrouilles, amourettes à tire-d’aile, j’ai longtemps vadrouillé … En ton cœur, nichée de nos ailes, mes rêves se sont nichés cueillette des chuchotis de nos nuits, vers à soie de cette voilette sur mes prunelles. Je veux bien m’enivrer à t’entendre me conter fleurette à la volette, volette à laine de ce dernier été à tisser sous l’aine de l’hiver.
Á vol d’oiseau on ne compte plus les kilomètres vers la liberté, on la vit à tire-d’aile, la liberté.
En émotivité, relativité émotionnelle, comme cette chanson de Michel Sardou :
-« Je ne m’enfuis pas,
je vole.
Mes chers parents je vole,
sans fumée,
sans alcool.
Je vole !
Je vole. »
Mais vivre c’est aussi s’envoler
sans alcool,
des pas,
une charmille fuselée,
et s’envoiler.
Secret d’alcôve
mes vers
se sont nichées
cueillette de rêves.
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