Liseuse d'âme.
Connaissez vous la rose d’insomnie
aux pétales de nuit,
au parfum de minuit,
insoumise
mais promise.
Fragile compromis
de tiraillement
et d’ailes,
d’elle,
je me fais l’oubli
astre aux plaies craintives,
homicide,
homme ici de
râles et de lumière.
Femme de là bas,
blême et incendiaire,
placide et somnifère
en sommes n’y faire
que la guerre,
en un songe
éphémère,
longe
d’âme,
harpe d’étoiles.
Ra,
oiseau-lyre
sans paquetage
ni voyage,
lyre
du ciel,
ni écrire,
ni lire
l’aubade si fragile
de ma verve ivre,
princesse de mon île
où je vis.
Blasphème d’ange,
buvard de mes larmes éparses
épave lasse
où je nidifie.
Mais mes fleurs du mal
ne seraient elles
qu’humbles pucelles ?
Où susurrent
mes blessures,
césures de vie.
Vivre !
Mes pleurs
ermites de nuit,
mes larmes,
rose des quatre vents,
s’endorment au levant
où se meurent
les rimes de mes vers,
vers de terre.
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