Louve nue au clair de lune.
La caresse de ta main lasse, m’enlacent les valses de Vienne … Un pas de danse me revient, ritournelle à pas chassés, ficelle de dentelle, panty de jouvencelle sous des draps déchirés, une fièvre d’oreiller, quelle drôle d’idée … Penty de trêve, sous l’ardoise silencieuse la courbature d’un vent d’été, l’apnée des baies … Á l’aurore épointée, des caresses désappointées ronronne le potron-minet, un chat de gouttière brouillonne quelques clapotis de rivière … Et sa source encore tiède sous le duvet de ce vol d’oies sauvages aux ailes dénudées chantonne un vieil air de guinguette à la chandelle nacrée. Vacille la flamme de ces jeux interdits, trois quatre arpèges sur les dunes, cathédrale un pouls à l’envers … La chevauchée de l’hiver, naguère un blasphème de givre, ma peau dorée, croque-monsieur, le soleil dégrafant ma mouche sur le bord de ma bouche, la lèvre attendrie, la grive du gui frissonnait sous la pluie. Cherbourg et ses parapluies s’égrenaient dans nos bruits. Une canne à l’envie, des gestes de nos minuits et la comtoise folle nous raconte ce temps de nos idoles frivoles, charleston et chatterton de nos vieux vinyles. La chouette effraie hulule aux crépuscules de nos champs de blés, les derniers épis moissonnés, la prunelle automnale sous l’iris aguerri du printemps en sous-bois.
Parce que je donne à mon art tout ce que l’on doit offrir à l’art.
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