La nudité de l'esprit.

Dans ma petite chaumière se baladent mes idées folles... Quand l'odeur du foin vient chatouiller mes amours mortes je me souviens de la moisson des blés, de nos rires au goût du vin d'Italie, de l'appétit du vendangeur sous la treille sauvage. Quand sous l'appétence des roses rouges une main douce brodait mes hanches, naissait dans ma prunelle la gourmandise de la pucelle. Naviguait silencieux du bout de tes doigts l'abandon d'un lange blanc. Puis le triomphe d'une nymphe la belle aux abois s'éiteignait biche doucereuse. Sous le halo d'un loup heureux se creusait le halot du lapin fatigué.