Mes racines et mes ailes.
Le verbiage n’est que plume d’aile mais l’écriture est pied-à-terre.
Celui qui sait rester muet est le plus écouté.
Celui qui entend le silence de la souffrance sait converser avec la douleur.
Celui qui sait lire dans les larmes est un dieu qui garde ses yeux fermés.
Car jamais il n’enfreindra le secret de tes paupières, le sommeil de tes prunelles.
Si la routine t’alite c’est que ton âme s’ennuie.
Les instants de vie ne sont pas une photocopie.
Si en ta source tu respires sans apnée c’est que tu as vaincu la pluie.
L’orage et la déferlante sombrent dans l’oubli quand le cœur est bon prêcheur.
Ne sois pas mauvais apôtre en t’insurgeant dans la vie d’autrui.
L’insurgé est toujours affublé de toutes les querelles du monde.
Le vrai émeutier lui seul sait séduire et rester caché.
Rien n’est plus humain que la main d’un mendiant car dans sa paume fleurit l’aumône d’un cœur.
Sois pasteur de ta propre foi ne deviens pas pêcheur en laissant autrui te sacrer prêtre d’une autre religion.
-« Que fais-tu mon ange ? »
-« J’écris. » Répondit le cœur.
Repose-toi s’écrie la vie car canne au bois de yeuse s’use, vieillit et craquelle sans bruit, nœuds d’âme.
Le sage détient la clef du temps car il ne franchit jamais les frontières de sa force mentale. Son âme et son cœur sont ses ailes célestes, son enveloppe charnelle et son regard ses racines telluriennes. La main du cœur n'est jamais mauvais guide car l'âme en est son index.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres