Môle.
Un coucher de soleil brûlure indienne sur ma peau,
murmure immigré le chant des oiseaux,
drapé un coucher de soleil sur ma peau,
étendard le chant des oiseaux,
la bohème aux yeux clairs,
la môme et son sanctuaire,
me reviennent les valses de Vienne,
se cherchent mes larmes,
la prunelle bohémienne,
la rose en bandoulière,
passerose,
passe rose la fièvre,
la fièvre s’ose,
trémière.
Nos mots, nos sanglots hululent,
des brisures de riz au moineau,
se plient les roseaux,
la petite migraine au bord de l’eau.
La balade d’un râle
sous un vieux pull,
le souffle au trémolo,
pale,
la gosse et ses maux,
une veille barque et ses rames,
le marin rentre au port
la cale gorgée d’eau,
la vie à bâbord,
la petite sirène pâle au bord de l'eau.
Les amants de la lune n’ont pour toute fortune que leur cœur sous les dunes, qu’une ville noctambule pour tout voile nuptial.
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres