Mon cahier de brouillon.
Je préférais ma plume de berceau quand ses courbes juvéniles se dessinaient dans le lit de mon enfance où mes lèvres puériles berçaient un verbe nourrisson où ma verve malhabile m’enveloppait d’un petit drap de coton. Oh ma muse fugitive, de mes vers j’ose à peine flatter tes hanches en pause. Je te courtise, maladive, tu t’endors courtoise et nourrissonne et sur ta croupe morose, en prose, je voudrais voir fleurir ma poésie comme éclosent mes roses. La dernière tétée du colostrum de tes seins en rime et m’assoupir doucereuse et fiévreuse au creux de tes reins comme la plume vole au vent, légère et insoumise.
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