La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Mourir d’aimer.

 

Ton corps est mon enfer et ta beauté damnation, tes silences sont ma lèpre. Ton sourire lamine ma chair, tes yeux griffent mon  âme. Tes battements de cœur me lacèrent, je suis la proie  de ton souffle et ses anneaux m’encerclent, font de moi un oripeau. Mes sens deviennent tombeau quand  ton venin s’infiltre sous ma peau. Quand de tes lèvres se brisent des cris de loups se dessine un cercueil, ma sépulture d’Aphrodite. Mes veines  s’entrelacent, métisses de douleurs et de bonheur. Dans ta couche je blasphème et j’accouche, manouche de tes draps. De ma fièvre cérébrale s’éveille le coma d’Adonis.

 

 




12/05/2013
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