Musique de chambre.
L’horizon en grand éventail
s’ouvre et se ferme
face aux images,
grand sage,
immense vitrail,
étendue
azurée de partage.
Ce soir,
je me montre
nue
face à ce garçon des rues.
Vêtue de simples cernes,
de mon corps courbatu,
les bagages de mes jeunes années
rampant à mes pieds
comme des enfants apeurés.
Épuisée,
eh puisse et ma source est sourde,
un filet d’eau,
un appel sans mot,
un rets de sang
de mes veines
assoupies.
Je cherche un coin de banc
pour reposer ma vie.
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