ô ! Redis-moi la rose …
Je laisse couler la complainte de nos mains, manuscrit, quatre mots et du bois mort, je me lave de tes silences papier unicolore. Je suis louve en cage tant mes plaies sont profondes, immortelles secondes d’un corsage assoupi. Dans un repli de vie s’engorgent vagabondes les minutes monocordes et sous le temps criard somnolent des pleurs de givre, mes larmes clandestines au bord de mes cils, un fagot d’eau au chœur de ma prunelle moutonneuse.
Nous nous sommes rencontrés dans un bal musette,
notre prunelle mouillette,
une larme chaude petite laine d’un je t’aime.
Nous nous sommes aimés dans un recoin de slow,
dans mes yeux deux gouttes d’eau,
en mon cœur ballot,
une larme tiède roulotte de bohème.
Pourquoi je n’ose égoutter la rosée de la rose …
ô ! Dis-moi la rose.
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