Ô toi mon amie tu m’as tant appris !
Oui j'entends siffler notre train, au loin se dessine ton visage, reine des glaces, soleil de mon regard. Ta voix, merveilleux berceau d'insouciance, oui j'entends siffler le train de l'impatience ... L'avion mirage vole comme un ange sans au revoir. Je te tends ma main accrochée aux ailes du destin, je te donne mon cœur, parfum de jasmin. Au loin le voile d'un long voyage, pétale de rose sur l'océan, l'océane de mes larmes, se froisse et se voile mon papier bohémien sur mon chemin. C'est à peine si je peux m'accrocher à mon parchemin, brouillon de vie, l'encre de ma main nue, gribouillis d’un vieux livre où je voulais écrire la beauté du verbe.
Á mon amie de cœur.
Au milieu d'un drap,
au-delà de la peur
brasser les heures,
serrer dans nos bras
un leurre,
peu importe.
C’est la porte
de ton grand cœur.
C'est là ma plus grande fortune
l'émotion de nos deux cœurs.
Les ailes de l’infortune
sont oiseau de bonheur
quand à nous s’offre
l’éternité des champs de blés
au cœur de notre firmament bleuté.
L'essentiel
c'est jaser à petit bruit
dans le creux de la nuit.
L'essentiel
c'est de traverser le ciel,
une longue traîne blanche dans les cieux,
c'est notre amitié au-delà de nos yeux.
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