On a peut être plus le temps …
Continuer à vivre ainsi jusqu'à l'infini de l'amour éteint, les violons robe d’hirondelle, le cœur en déraison fruit des quatre saisons, le spleen au trémolo, ti amo, l’amour à fleurs de lèvres, les sens à fleur de peau et sous le port de ta peau je respire l’océan. Et entre tes lèvres se glace un prénom, sur le pourpre de ta bouche s’écrit une vieille lettre d’amour, la lune calcinée entre mes doigts, le soleil au creux des reins comme un hymne arrêté. Enrobe-moi ! Faisons encore ces quelques gestes d’été, gerbe d’automne où la rose apprivoisée se réfugie apeurée, bourgeon éclaté de la sève d’un après. Mais l’empreinte du temps reste le plus beau des romans. S’il faut fuir un présent je l’emprunte ce chemin. Viens je t’emmène, les fleurs du mal aux côtés de ces immortelles te sembleront plus belles, les fleurs du mal à côté de nos immortelles ne seront plus que des pucelles, viens entraîne-moi …
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