Papyrus.
De grappes de raisins en feuilles mortes, d’immortelles en regrets de dentelle, de berceau en draps froissés, le landau de la vie, en mémoire le grincement de ses roues, le solfège d’un souffle et petit oiseau s’apprit à voler. Sautillant de branche en cime, butinant le jour, abeille danseuse, papillon noctambule au veuvage diurne, dorloté de la lune, lustrant ses plumes aux poussières d’étoiles, vint la saison des blés mûrs, folâtrant d’épis en champs, il ne vit pas passer le temps … Sous l’ombrelle du firmament, cueillettes et passions, fugues et déraison, puis l’oisillon grandit devient grue cendrée, le doute s’installe, émigrer ou rester, elle peint en secret d’anciennes images, sur l’ombre de ses ailes l’ivresse des paysages. Soudain sous quelques brindilles et ramassis de mousse craquèlent coquilles et piaulent des petits becs affamés, trois ou quatre boules de duvet ainsi soit-il la beauté du monde s’éveille là où on sait la regarder.
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