Par la lucarne..
Tu te déshabilles ma pucelle dans la vallée des ombres, gitane sans charme au flamenco de l'hiver. Tous nos tangos moroses aux sanglots libertins, blonde d'un entre-seins au crépuscule dînatoire flambent nos aubes libertines. Ci-gît clandestine la larme orpheline, tant nos caresses ont grimé un été indien. Retiens nos draps de libres coucheuses à la dormeuse. Au port fugueur de nos jeunes années tant de marins ont sculpté de leur mains notre cœur d'orphelin. Le carrousel de l'âge tendre et cet effronté voyage des quatre saisons où s'entremêlent jasmin, jupon et fleur de l'âge. Notre prunelle vagabonde, ma vieille, de notre première marelle à nos amours mortes je songe parfois au cimetière du langage des fleurs, de camélia en camomille. Dis Marie... Toi ma vierge, ma pucelle, mon infidèle, en songeant à nos aubes pucelles se dressent les champs de blés, chandelle. Eh ! Reviens gamine. Allons cueillir l'airelle par la lucarne des immortelles.
Le ciel a peint une aquarelle.
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