Petit poète.
Petite pagode de vie,
haïku sans bruit,
petit geste de rue,
soupir d’un nu,
apnée du cœur
enfant de rue,
ce petit rêve me tue,
veillée du cœur,
pantin de regrets,
le cœur à l’affût.
Je ne suis qu’acteur d’une rue où je fais les sans pas, où mon cœur fait ses premiers pas, cherchant son pas, accroc du cœur filant la laine blanche des sentiments, couture de fil blanc, filin du cœur. Tu es l’écho replié de mes hanches, robe blanche, ta gueule avalanche en robe du soir dans l’amnistie de ton torse, je suis l’ouvreuse de nuit. Tu as la beauté du diable, baiser de Judas en mon front déposé. Coule à la commissure de mes lèvres assermentées un plaisir démodé au son de mes seins morts.
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