Petite chose va !
La crise s’étant atténue, je me suis assoupie quelque peu … Je suis fatiguée et j’ai froid … Quatre heures se sont écoulées et voilà la douleur récidive … Elle descend à présent jusqu’au poignet, j’ai du mal à écrire ! Le milieu hospitalier et le monde de l’édition ont des similitudes. Le pognon mais surtout ce point commun : il faut avoir un nom ! Pourtant mon opération aura lieu dans une clinique privée tant qu’à faire je ne voulais pas qu’on maltraite mon épaule. Mais je ne me nomme pas Yannick Noah ! Parce qu’il s’appelle ainsi de la carrière de tennisman il est monté sur scène avec une aisance déconcertante. Ces blessures ont été instantanément pensées et sa reconversion lui est comme tombée du ciel. Comme quoi il faut croire en la providence … Je ne ressens pas d’animosité envers sa personnalité c’est contre ce système schématisé que ma colère se déchaîne. Je suis là avec mes cris de souffrance, mon désarroi de patiente et tout ce grand monde s’en moque bien ! Avale ton cacheton et patiente ! Mais cette lame qui me déchire ma chair me devient insupportable ! Putain qu’est ce que j’ai mal ! Papa ça serait chouette si tu venais me chercher ! Mais je suis poète et non suicidaire … Ma plume adoucit mes maux mais là je suis désolée mes mots ne sortent plus ! Juste des hurlements qui retentissent … Je coupe l’image, du cinéma muet je ne suis pas partisane mais il vaut mieux que le son de cette cène ne parvienne pas à vos oreilles !
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