Peut-être un peu ringard …
Comme une tombe abandonnée tombée du jour une lettre d’amour, lèvres de toujours … Comme un soleil esseulé rideau de fièvre une lettre de toujours, lèpre d’amour. Et la vie ça se colore de doré bourgeon d’un champ de blés mais Mira dort … Et tous ces gestes antidatés le mandant d’une vie. Et sur ses lèvres un abrégé mendiant romance à un lange illettré. Comme un sonnet oublié les anges aux ailes repliées fermant les portes de leur paradis nacré. Une clef dans le brouillard se meurt un regard. S’enivrer gosses de jardin d’un dernier pas de danse. La lune et sa relance, pierrot et sa chandelle brûleur d’un cœur et cette larme belle de nuit embellie d’un désespoir. Et cette musique de vieux trottoir où l’accordéoniste nous fait grelotter son blues … Mirador de papier froissé des rêves expatriés. Le dernier train rapatrié foutu mouchoir d’un quai de gare. N’a craie sa main, salin de prunelle poussière d’un ciel.
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