Potin de lanterne.
Á ne palper que l’ombre de tes baisers,
mon cœur comme une porte oubliée,
grince,
les ventricules comme de vieux gongs rouillés.
Des sourires emprisonnés
comme des bourgeons de vie qui n’osent éclore.
Des sentiments comme un râle de ventre,
une agonie perfusée de ton rire de comédien,
un va et vient
d’angoisse,
seul amant au creux de mes reins,
un bruit de rue sous mon oreiller,
les talons aiguilles d’une catin,
le regard d’un trottoir hautain
des lèvres ironisent,
tes mains posées
sur d’autres seins
ma bouche te verbalisent.
Tes cris cambrés
sur d’autres courbes,
ma croupe voyage en solitaire,
réinvente nos jeux interdits.
Mon âme prie,
en habit de nuit,
cherche
altruiste
l’incendiaire
d’une chambre autiste.
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