Pourpre de vie, passe-velours.
Voyage en solitaire,
mes veines deviennent une prière.
Qu’on m’offre un sanctuaire
de miel et de sommeil,
bâtisse cendreuse.
Á l’hôtel bâti de pierres dormeuses,
de ciment blanc sans Jésus acariâtre,
juste une poubelle de vie afin que j’enterre
ivre de solitude les cris saouls et sanguinolents
sans guigne, sans relent
de mon âme en détresse, blanchâtre,
, marâtre d’acariens.
Je détiens des pouvoirs de vaurien.
Vermine, saletés de punaises,
soyez à votre aise!
Une seule me suffit pour accrocher au mur
ma fausse armure.
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