Prélude de fièvre …
Eh ! Petit môme viens poser tes lèvres sur une autre bouche … Tu mets du blues dans mon histoire. Là où tu m’emmèneras s’écrira ma vie, je veux réentendre le souffle de mes vingt ans et tant pis si je porte les rides des absences du logis de l’amour. Dis-moi … Vois-tu au loin le navire libellé voguant sur l’équation des astres et des sens ? Aime moi même si mes courbes ont mille ans, cent ans, dix ans, un mois, un jour, une nuit, une seconde quand elles naissent à l’instant dans le creux de ta main. Embrasse-moi par compassion je serai ton omission, caresse-moi à en embraser mes draps de misère. Je regarde ton visage, paysage d’ombre et de lumière où l’hirondelle et le goéland se font la moue puis la cour en lustrant leur plumage sous le préau des prévenus. Attention au virage de la grande école, il est un peu trop serré à gauche ! Des fois deux cœurs s’y perdent … Les lacets de l’existence nous donnent un peu le vertige mais faisons semblant d’être deux oiseaux-lyres, un peu comme les oies sauvages, enivrons-nous de l’ignorance du destin et que s’étreignent à jamais nos rêves insensés.
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