La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Quelques pierres emmurés ...

 

 

 

 

Et la chamade sans bruit s’efface …

L’amour n’a plus de saison et l’été plus de nom, le soleil dépose ses larmes, rosée de ciel, éclosent les fleurs du temps. Je m’enivre d’Oregon, fragile oisillon, va mon fleuve, va ! Le chant du hautbois résonne, flûte au diapason, fluet drôlet d’un autre horizon, fin le menuet des âmes,  menu et pâle où mon menu verbal se feint de l’angoisse. Je te comprends gosse de silence   dans ton enceinte de rêves où l’exorcisme se fait ange où la rage se fait mage où la douleur devient première dame de France. Macadam de providence où le paradis se fait flammes, bûcher de conscience.   

 

 

Ecris vaine ! J’écrivis des années entières …

 

J’écris vie, dé, âne et en tiers.

 

 

 

 

 



11/02/2013
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