La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Révérence.

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Rêve errance.

 

L’automne étiole les fleurs,

 

effeuille les je t’aime.

 

Le  printemps est vent de bohème,

 

met mille couleurs au cœur.

 

L’été pose une flamme sur l’éther,

 

se fait vœu

 

de ciel  bleu,

 

et mon cœur est rose

 

quand éclot la rose.

 

Le miel de la lune,

 

lune de miel

 

où butine l’abeille,

 

sans pareil.

 

La querelle de l’hiver,

 

s’enfuient les hirondelles,

 

nos bruissements d’ailes.

 

La vie soupire,

 

soupirs sans jupon.

 

dentelle de gitane,

 

sans soutane.

 

De quelques grains de riz,

 

l’avenir se rit,

 

charmille de papillon. 

 

 

 

 

 

 

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Regard d’ébène. 

 

 

Dans certaines erreurs se loge un purgatoire divin  où l’on purge de bonne heure  sa peine à gorgée de bonheur. Il n’y a pas de meilleure noce que d’épouser la lèpre d’un revers de lèvre. Le baiser du solitaire fange de mariage, faire pâlir la rose avant qu’elle n’éclose. Faire don à l’ivresse d’une donzelle du jupon de la tendresse. L’ivraie de la jarretière en détresse dressée ainsi  des ailes de pigeons ramiers, jouvencelles hirondelles, jouvenceaux hirondeaux. Grand vent sous la jupette où sans l’ombre d’une pucelle l’amour fut avorté. Quand de billets doux se vêt un ghetto ! Quand d’un secret se fait vêpres énamourées, une soutane curée. Quand de draps de satin s’embellit le nid du coucou. D’une lampe tertiaire quérir d’une main tremblante la lumière empruntée, satire se fourvoie  satyre, festin blet. 

 

 

 

 

 

 

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Dans les yeux de  l’Éden.

 

 

Dans les yeux de mon rêve

 

se pâme  le bleu,

 

la vie s’évanouit de caresses en baisers.

 

Circé percée d’arcane,

 

éphéméride,

 

l’azur en robe pourpre

 

comme le soleil se couche,     

 

éphémère gelée blanche.

 

Sur une branche gelée

 

mon cœur en rappel,

 

comme un oiseau blessé,

 

les ailes élaguées

 

 

par peur de s’envoler.

 

Tes mains sur mes hanches

 

brassée de matins

 

à l’ambre cendré,

 

une voile et son guet

 

sur un grand mât dressé.

 

La marée fidèle

 

au salin de mes larmes,

 

de mes lèvres lésées,  

 

profane le marin,

 

sur un quai délaissé

 

brise-lames,

 

s’est figé un voyage,

 

une vague nue.

 

Veule veut se rompre

 

l’océan,

 

silence de vœu,

 

indigent 

 

guettant le retour du goéland

 

sur les récifs perdus.

 

Majesté molestée,

 

le temps veuf éperdu

 

sous la houle geint

 

dans sa soute à bagages. 

 

Une rose gercée 

 

se voudrait scaphandrier

 

d’une mer délestée

 

et aller quérir sur la grève

 

l’empreinte d’une jeune mariée.

 

Restera sur une plage

 

un sourire ancré sur un visage,

 

l’abandon du grand large,

 

un goût  de vin,

 

prière au creux de mes reins,

 

l’amour vain. 

 

 

 

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02/09/2014
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