Revers.
Fusain d’amour entre les doigts
pétales du rouge aux abois,
les lèvres du temps,
tout là-bas,
dessinent la guérilla.
Aubade d’astres,
d’or et d’argent,
le pastel des déserts,
jazz éteint du dernier geyser,
le mal de ventre de la terre,
la montagne flamboie,
la fleur ploie,
ambroisie de solitude,
nourrir des dieux
pour des cieux de preux
devenus gueux,
mourir pour deux,
plaisir de servitude.
Ne fût qu’une oraison
des mornes saisons,
pendue haut et court,
au vaste cadastre
d’un bel horizon
berçant le lange
des ténèbres.
Évangéline se meurt
au creux d’une corolle,
le nectar des pleurs,
des lueurs d’ange
et pleurent noctambule
en gouttes de rosée
les haut-le-cœur
des marchands du bonheur
et gémissent endolories
les suppliques de la vie.
Métaphore d’une aurore funèbre
où coulissent
profondes
veines au vent,
les paraboles
du monde.
Les Abysses bleutés,
farandole d’un peuple
qui crie encore,
coulisses
d’âmes moribondes,
Éclosent les soupirs sourds
d’une anémone
s’offrant patiente,
impatience de beauté,
impatiente
de cueillir les vers,
promenade de mots
où souffrent les roses
et soupire ma prose,
brûlante aumône
au funeste temple,
l’hospice des maux,
vieillards de l’univers.
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