Rose tremblante.
Ma gauloise au rapt de tes lèvres,
de ma gauloise blonde à fleur de fièvre
la rose fut sentinelle.
Ses épines Opinel
à notre bal
ne furent conviées.
Notre souffle
entre ses pétales
fut gorgée de soleil,
vivier.
Je ne peux oublier
notre premier baiser,
églantier sauvage,
éternel mendiant
d’une couche apaisée.
Á l’aube sans feuillage
ne pouvait se camouflaient
nos visages,
mes courbes parsemées de nuages.
D’une main apeurée
tu caressais ma peau,
ayant crainte au seuil de mes hanches
que ne naisse la musique des hanches,
de n’être qu’appeau.
Qu’une goutte pourpre macule
notre immaculée
me fut rêve éveillé,
sous nos draps adulés,
une fessée de caresses
fut notre première veillée,
sous tes yeux galants
mes sentiments en bascule,
tes émois et ton hardiesse
bourgeois au creux de notre bouscueil,
ô ! joli chant de bouvreuil.
*Ma gauloise blonde : ma jeunesse.
*Ma gauloise : marque de cigarette.
* La France fut nommée Gaule à une époque antérieure.
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