La nudité de l'esprit.

Chers éditeurs de grande notoriété,

Vous avez tellement répondu négativement et avec tant de délicatesse à mes demandes d'édition que je me permets de vous écrire cette petite bafouille.

Ayant bien pris en compte la raison de votre refus, stipulant que mes écrits ne correspondaient à aucune de vos lignes éditoriales. Je me suis donc permise de me qualifier moi-même d’écrivaine atypique. J’ai donc créé un groupe sur Facebook, terroir d’un renom à mon effigie. Ma prose poétique y errant en toute liberté, il est vrai … Ah ! Comment vous dire cela ? En langage courtois, mes quatrains ont trouvé leurs racines, en langage de rue mes vers y prennent leur pied. Je réside, 1 rue du cœur, dans un petit recoin d’âme, mon logis juste un brin de folie à la porte du bonheur. Les mouvements du cœur sont des gosses incorrigibles, de soupirs en brindilles, ma plume s’est éprise de la nudité de mon esprit, s’est assouvie d’un clair de lune, et d’écrire sur une feuille de vigne une nouvelle érotique. J’ai griffonné quelques parchemins que je nomme embryon. 

Je vous prie de  trouver six  joints oh pardon ! De trouver ci-joints mes gribouillis de farfadet.   

Veuillez agréer les condoléances de mon plumier et cette encre versée  doléance de ma muse.

L’intéressée,