Scrabble.
Les longs silences de mai, égratignures du temps, m'éraille le manteau trop épais de tes doigts endormis … Posée sur mon épaule ta main oiselet affaibli dans le nid de ma peau. Il n’y eut qu’une caresse filigrane au grain fin de ta main. Les esclandres de nos soleils sous le fusil de la vierge Marie, tu me voulais pucelle mais j’étais femme de vie. Mouiller nos rêves péniche de nos gestes interdits, la dormance d’un bout de lèvre jolie comédienne, fugitive et râleuse ma main dans tes cheveux et cette lune blonde méandres dans tes yeux. L’épopée de l’hélianthe, mes railles sans train, un quai fugueur. Sur un trottoir un bout de vie galvaudeur, ma prunelle à la trame nonchalante larme blanche à son chevet. Je me revois Lily, mes tempes grises aux forceps de la vie, j’entends nos pleurs pompe à eau du désespoir.
Et je me dis :
-« Il est où le bonheur ? ».
Puis je me remémore le carrousel de nos heures, joyeux vieillard à la porte des étoiles.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres