Slow dormeur.
S’il ne reste que quelques mots d’une promenade au bord de l’eau. Je laisserais tinter nos sanglots. Glaneuse de rêves, de mes larmes givrées dentellière de l’éther, je broderais l’hirondelle et ses ailes, la rose et sa ritournelle. Tout doux, tout doux le sommeil de ta main sur ma peau, la balade de mon cœur perce-neige au levant d’un chemin.
Á ma plume.
La poésie m’apporte la quiétude et dérime l’inquiétude. Et si la prose brûle le bout de mes doigts, l’écriture n’est pas un jeu mais le charme d’un enjeu. Souviens-toi bohémienne de tes adieux radieux, apathie. Eh ! Vilaine tu me donnes la migraine, inertie … Et versifie la vie, synopsis … Mon amie, ma charmante, mon amante, tu m’enivres, gourmande.
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