Sonate de neige …
Calanque ce rêve tiède devant mes yeux, enfant baigneur de ma tendre enfance, la larme à la page blanche, un balayage de prunelle, la femme louve, une robe blanche … Le silence des agneaux la vague et le mistral, en cette auberge océane les miséreux du temps usé … Le sable chaud, le sablon tiède, le salin, du sel sur les lèvres, la main ouvreuse d’un ciel bleu, papier mâché à marée base … Et cette aquarelle dans mes cheveux pastel au vent, les caresses du bout des doigts de ta main expatriée. Deux mômes abandonnés tremblant sur la chaussée, marais salants nos gestes maladroits, deux religieux de novembre à pleurs chaussés de galets de cendre. Nos yeux embués de silence artistes évincés, orage de papier tambourinent au loin les lignes d’une main, prisonnière d’interlignes une oie sauvage, La colombe et son brin d’olivier, un vol d’archange au-dessus d’un sablier, qu’il est loin ce champ de blé, bafouillent et bradent la comtoise et son rétro. J’épelle l’ecchymose de nos bleuets et s’en vont reflets parfum de vanille et épis blets. Le cœur soldé à la braderie des souvenirs, me reste encore nectar ta sueur sur ma peau. Chaland d’amour la draperie de vieux amants et se nichant au crépuscule mendiante agenouillée la logeuse d’un vieux quartier.
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