La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Songe d'un été ...

 

Paysage...

Rare est la pureté

d’un cœur éclaté

au ciel bleuté.

Un azur écartelé

éponge des larmes feutrées

d’un été oxydé.

Comme la parole d’un sage

usurpatrice de rêves mouillés,

de sueurs détrempées

d’un enfantillage blessé

où balivernes et sarcasmes

s’effondrent tous en assemblée.

De mon mucus s’étouffe

un cumulus étranglé.

Comme un horizon oublié

où gémit

un suprême vertige

d’un soleil désorienté.

Templiers

d'un temps plié,

où s'oublie

désordonnée

comme une gosse,

une urine puérile.

Bible injuriée

où s'harmonisent et agonisent

force et volonté

essoufflées

comme une sculpture abandonnée.

Je n’ai pour toute religion

qu’un unique ponton

où maquillée

une tumeur acharnée

amuse un dieu masqué.

Un temple désabusé

où mille libertés tatouées

d'un coup de fouet assoiffé

s'estompent sans crier

au creux d‘une âme brûlée.



05/06/2012
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