Songe d'un été ...
Rare est la pureté
d’un cœur éclaté
au ciel bleuté.
Un azur écartelé
éponge des larmes feutrées
d’un été oxydé.
Comme la parole d’un sage
usurpatrice de rêves mouillés,
de sueurs détrempées
d’un enfantillage blessé
où balivernes et sarcasmes
s’effondrent tous en assemblée.
De mon mucus s’étouffe
un cumulus étranglé.
Comme un horizon oublié
où gémit
un suprême vertige
d’un soleil désorienté.
Templiers
d'un temps plié,
où s'oublie
désordonnée
comme une gosse,
une urine puérile.
Bible injuriée
où s'harmonisent et agonisent
force et volonté
essoufflées
comme une sculpture abandonnée.
Je n’ai pour toute religion
qu’un unique ponton
où maquillée
une tumeur acharnée
amuse un dieu masqué.
Un temple désabusé
où mille libertés tatouées
d'un coup de fouet assoiffé
s'estompent sans crier
au creux d‘une âme brûlée.
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