La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Sur le banc des années ...

 

 

 

 

J’entends battre mon cœur,

 

ambulant et innocent,

 

dérive d’un tourment,

 

évidente douleur

 

d’inépuisable songeur,

 

échéancier  de pleurs.

 

J’entends battre son cœur,

 

farceur et coureur,

 

dépravé de rancœur,

 

impunément moqueur,

 

inébranlable charmeur,

 

traumatisme du cœur

 

digne d’un roman.

 

J’entends battre nos deux cœurs,

 

rêveurs et blagueurs,

 

indéniable douceur,

 

jouant tous deux

 

au gendarme et au voleur,

 

un indolent bonheur,

 

impudents voyeurs

 

d’une innocente pudeur,

 

frondeurs et bagarreurs

 

et nous voilà tous deux

 

irrésistibles merdeux

 

et le cœur heureux.

 

 

 

 

 



05/02/2013
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