Taloche amicale, soufflet d’étoile.
Ruisselle la rose trémière, souffle la bise, Venise et sa chandelle … Un rêve mendiant scinde mes printemps, s’engrangent les feuilles mortes. L’oiseau lyre et son voilage, filet de mes bagages. Harpe voyageuse l'edelweiss accouche de ses cendres. Je m’égrène mendiante aux pieds de l’aurore, à pas passager m’enrôle le temps. L’orchidée achève sa robe et la vie se maquille indécise fille du vent, charmille de porcelaine. Tu me fugues, je te perds ma blonde gauloise dans cette infatigable ronde le rapt de tes cheveux blonds. Je suis là dans ce monde aliéné, mon souffle viol de tes secondes. Sur la parlotte de tes lèvres je joue l’enfant muet. Frange d’ange, tu es là roman aux cheveux blancs. Je suis là ma vie, tête d’enfant aux cheveux blancs. Un soupir en exil, la mer et sa mosaïque singent une romance, ma prunelle baisse ses armes, se recroquevillent mes larmes, île.
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