La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

T’en souviens-tu …

 

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 Respire la rose,

 

l’aurore en corps à corps

 

et mon amie la rose

 

est bien peu de chose

 

quand à peine éclose

 

la faucille la blesse.

 

Mais elle est tant de choses

 

quand  d’une caresse

 

elle draine larmes et détresse.

 

Quand le crépuscule délaisse

 

souvenirs et liesse,

 

elle se souvient

 

au creux de ma  main

 

d’une couche prénuptiale

 

bordée de ses pétales,

 

d'un jardin  ecchymose,

 

elle a drainé chagrin.

 

Quand court-vêtu

 

le temps réveille l’hypnose,

 

des fleurs courbatues,

 

passiflore,

 

le givre ose

 

et dépose

 

grains de sable

 

dans les rouages du cœur,

 

alto.

 

Quand l’hiver se fait paletot

 

je relis silencieuse

  

aux fond de tes yeux

 

l’amour devenu  fable.

 

Dans mes cieux

 

tournoient les heures,

 

je retrouve la yeuse,

 

me confesse

 

ivre de fièvre,

 

un parfum de rose sur mes lèvres,

 

une pluie sur mes paupières,

 

rosée,

 

et si j’osais

 

tes baisers sur ma peau,

 

des frissons dans le dos,

 

salto.

 

 

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03/08/2014
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