Trêve de bohème.
Regarde le rêve du poète.
Écoute la mélodie de l’éternel rêveur.
Sans orgueil, il est parrain de ses maux,
nourrice de sa douleur.
Ouis le bruit de sa plume
sur du papier glacé.
Saisis de ta main ses vers
mais ne brise pas son univers.
Laisse le flotter dans ses rêves,
bleuir ses larmes et guérir son destin.
Ne brime pas son chemin
divin de ce tout petit rien.
Qu’il garde un peu de son encre
pour ces lendemains
au soyeux de satin.
Laisse le rimer
quand un soir,
déprimé,
il vient s’asseoir au comptoir de tes yeux
et danser dans tes pleurs
le slow du désespoir.
Laisse le filer au fusain de son âme
au creux de ta mémoire
et tisser dans tes cheveux son filin d’espoir.
Encre
d'un gueux,
marin des cieux,
mièvre,
laisse le faire la manche
de quelques mots,
entre tes lèvres.
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