Un bout de chemin …
Sur les lignes de ma main je fis un long voyage, pont tremblant et quai au loin mais jamais au compte heures je n’esquissa une grimace. Au conte de gouttes on fait ses premiers pas, l’ablation des amygdales et puis la crise de la puberté … On se sent ridicule en comptant ses boutons d’acné. Au goutte-à-goutte on trébuche sur les routes du test amant, amazone sans étrier au bel étalon, la cavalière a chuté éperon abandonné. Elle gesticule mais cul-de-sac sous le sabot du cheval. Au compte misère on boitille sur le chemin du testament. On s’enivre funambule sur une étoile filante. On dérive, épave lente … On cafouille vieux moteur diesel aux charbons usés, un racloir sur le pare-brise gelé. On radote les ragots de la Méduse, le cafard en bavoir. La diligence sous une porte cochère, le cochet ne fouette plus son cadasson. Le vélin de la page blanche, le lynchage des interlignes, le karma en buvard, on se croit marginal mais la marge inhale tout.
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