Un nom pour anneau.
Á faire couler les larmes de l’horizon je joue la femme-larme funambule sur tes cils. Gémir les silences de nos nuits, un sabre de vie à la main, je ne suis qu’elle, celle qui entrouvre ses ailes et fugue demoiselle dans l’errance et l’oubli, le blues d’une jazz women, freiner la trousse de la dentelle, la trouille d’un pastel. Dis … Là au creux de notre lit, j’ouvre mes ailes et je fugue aquarelle nue des quatre saisons. Entre nos draps se cambre la nostalgie, dans son feston du bout de mes doigts je dérobe un morceau de velours … J’écartèle le vieux coton, déjaunir la lettre pâle d’un ménestrel. Sur mes lèvres le goût d’un carbone, ma robe
blanche a tombé ses ailes, se déshabille trop lointaine dans son jardin jonché de feuilles mortes. Des taches d’automne sur peau je vieillis au galop entre tes mains au repos. Des droits de vie d’une nature morte, sous les paupières de ton pinceau peins-moi une dernière fois les ailes de l’hirondelle sous le reflet printanier d’un faubourg où les beaux mots des amants de quartier étaient nos sentiers de sable chaud. Le moulin de l’hiver chante crécelle. Dérobe-moi mes cheveux blancs
aux derniers pleurs des neiges éternelles. Allez ! Un dernier coup de manivelle au noir et blanc, un retour en arrière aux couleurs vives de nos prunelles.
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