Une cuillère de miel.
La vie vocifère et jaspe ma main, ses vagues déferlent comme des cabrioles. Ainsi soit il ! Ainsi soit fait ! Mon verbe te dessine en alexandrins et abat le chagrin. Toi le temps assassin qui caresse mon destin, fleur flétrie. Chiendent dans le jardin de mes vers qui rampe la nuit, sans faire de bruit. Les larmes d'une jouvencelle gémissent sous mon oreiller et dans ma couche doucereuse je souris à l’envie d’un demain sans visage. Oublier les prémices de ce fruit où l’innocence d’une précieuse se faisait moment céleste. Rien n’est plus précieux que le chemin de ma bohème où s’étreint une rime d’espoir avec mes rires sans décor … Un nu sur les touches déshabillées d’un piano à queue et piano va la vie … Qu’il est grand ton atelier mon dieu ! Tu peins comme un fou sur le chevalet du ciel ! Qu'elle est longue cette traîne … Elle m’entraîne malgré moi et je traîne sur la passerelle d’un jeu interdit où s’évanouit la sueur de mon âme.
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