Valse blanche d’une orpheline.
En amitié comme en amour fais fi des émanations de carte blanche de la bouche d’autrui ! Fie-toi à la senteur d’âme de ton prochain, au parfum du chemin parcouru en son cœur. Parfois en ses faiblesses somnole un habit de forçat, vêtements de genèse.
Enfant de la DAS tu n’es pas un désastre.
Enfant au mille visages,
train qui s’efface …
Tu n’as pas de cadastre,
sables mouvants t’enlacent,
sans gouttelette de caresse
d’une mère sur ta joue.
Et toi tu joues,
le cœur tremblant
dans l’obédience
de ton teint pâle,
un petit râle
de ton âme
en alarme,
gouffre d'instants,
tes wagons râlent …
Petit, la locomotive
du temps qui passe
rosit un peu tes joues
des baisers qu’elles n’ont jamais reçus.
Un live
sur le bord des lèvres
comme un reçu
du temps perdu,
souffle en ta plèvre.
Les écrivains ont dans le cœur le réverbère d'un monde meilleur.
Le poète a dans le cœur la chandelle du bonheur.
Regarde-moi ! Ne me parle pas mais parle-moi de toi ...
Tout simplement écoute-moi ... La vie est écran de papier, mes mots en sont le voyage. Je ne suis pas devin pour deux sous hormis mes visions sans sandale. Tu sais les images sont des ascenseurs sans domicile fixe, à chaque étage un nouvel horizon. Ma plume goutte à goutte de mes saisons, chaque tache d’encre couverture de mes pages blanches c’est ainsi que se feuillette le livre de ma vie. Grignote le temps les roses et les feuilles mortes, les immortelles comme un parfum qui dort, ambroisie sans armoiries et le temps se fait vautour dansant au fil des jours.
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