La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Valse de Vienne.

 

 

 

Ainsi va la vie

 

de valses en ennui,

 

de cœurs en jours aigris.

 

Mais d’une main

 

s’efface le gris

 

et  d’un cœur s’ouvre la vie.

 

Et du bout d’un morceau de papier,

 

d’une bouchée de moi,

 

du bruit ivre de mes lèvres,

 

à la commissure  de ma bouche,

 

s’écrit en majuscule le mot amour

 

comme un souffle d’embryon.

 

Et s’étranglent du fin fond de ma gorge

 

les minuscules du désespoir.

 

Une gorgée de couleur,

 

dévorante fièvre,

 

maestro à l’orée du bois

 

et mon verbe se fait empereur.

 

Gorgés de soleil

 

mes vers m’entraînent

 

comme un tourbillon

 

et éclosent mille merveilles.

 

Les vendanges de mon cœur,

 

les fruits du bonheur

 

à la pelletée

 

et me vient l’envie

 

de clamer des mots d’amour

 

sur un rayon de lune,

 

d’accrocher au firmament 

 

une après une,

 

les rimes de mes larmes 

 

comme des étoiles filantes,

 

aimantes et patientes,

 

interminable traîne

 

de mes amants.

 

Les derniers loups

 

quittent le bal masqué

 

et mes yeux de velours

 

tombent leur loup.

 

 La dernière valse s’éteint

 

sentinelle,

 

elle veille

 

tendre amante perpétuelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



01/03/2013
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