Vénus de vœu.
Et dans ton parchemin
j’enfouirai mon destin,
toi ma catin
au cœur de satin,
toi vierge
à la main de vaurien,
être,
femme imaginaire,
fantômes de mes lettres,
toi entrave et parfum,
toi miséricorde et corde,
moi plume de fillette
et de chagrin,
toi relique et disette,
enclume d’âme
et de remords.
Je te crie encore,
sans arme
tout contre ton corps,
alléluia sans lendemain.
La corolle du temps
s’ouvre lentement,
givre de cœur,
heurts d’heures.
Il y a des bruits dans mon âme,
port de larmes,
corps d’arme,
chuchotements,
remous de moi,
émois et toi.
Bouge sans toit
et ventile l’embrun
de ma conscience.
Je m’isole
en camisole,
forcenée de toi
force née de moi.
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