Nous avons eu du talent ...
Accolade … { Tu me regardes avec cette patience de vieux loup de mer et tu me caresses comme l’on donne la caresse au vieux chien fidèle. }. Le cœur ne change pas d’adresse, oblitéré à deux francs six sous d’une dentelle à deux sous, dessous à quatre sous. Le temps saoul nous accorde une pauvre danse d’un sou dans un juke-boxes compte à rebours. Et si je compte en Euro ce n’est que quelques piécettes pour une chanson d’amour au solfège désuet, contée au compte-gouttes de ton souffle amnésie au lever du jour. Emmène-moi mélancolie, a capella d’un faubourg à la chandelle d’une aménorrhée. De mes vieux jours je peindrai l’aquarelle de cette femme pucelle blottie tout contre toi mon amour. Dans l’insomnie de nos derniers jours, au creux de tes bras le dernier vol du goéland sera la grand-voile de cette oie sauvage qui n’a pu prendre son envol que dans la tiédeur de tes draps.
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