La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Verve !

 

 reflets femmes,

Tu me sais lasse, de ta course effrénée tu m’éreintes, ma courbature lancinante … La cambrure de tes mots devient la fiente de ma souffrance, macabre douleur et déferle l’avalanche de mes rêves maquillés.  Je m’assieds sur la voûte de mes maux. Ta balancelle  coupable d’imposture  vacille, je tangue. Vers ton quai, ma herpe chavire, trop fragile … Mes cils balbutient d’un saint vertige ! Je m’allonge éperdue sur ta croupe capricieuse … Une balade consentante au creux de nos sens. J’entends ton encre crier du noir de mon âme et du rouge de ta chair. Colérique éphéméride qui se refuse à oublier le geste complice d’une plume et d’une main.

 



30/04/2012
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