Veuve noire.
En mes larmes nourrir le matin chagrin et déposer le dernier baiser drakkar du temps, j’entends Chopin, notes abandonnées. Un air d’autrefois et les valses de Vienne s’effondrent, sournoises et longicornes. Mon âme brame, longitude colombe, dans son lange d’ailes froissées. En ton âme poupée de chaire, en mon cœur accroc de chair, le brouillon éphémère de l’été se dénude. Laisse la fièvre s’étouffer un peu comme une chaussure usée. Laissons les lignes de notre main écrire à notre place sur les pages du destin. Je n’entends même plus le chant de ton violon, le grincement des roues de ta roulotte … Et se draine bohème inachevée à l’orée de mes rêves, la chasse à la drenne. Et se traîne la paresse de mes sentiments poème ivre.
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