Violon sans partition.
La bohème sans vie, un visage qui s’enfuit … Oeuvre au secret des mille et une nuit où des poètes aigris s’enfoncent sans faire de bruit dans la couche de l’oubli et gémit un cœur attendri … Et j’ai mis de la dentelle pourpre sur ma peau, un souvenir gris dans mes yeux, dans ma bourse plate, les sourires de quelques amis, ma fatigue au creux de ma main, des gribouillis d’esprit, les lignes du destin. Et brûle à la commissure de mes lèvres, un baiser majestueux, le regard désordonné vers un ailleurs mort … J’ai écrit sur la portée de mon enfance, deux ou trois notes en souffrance. Sous le pont des soupirs, j’ai jeté mon cœur de papier et les mouchoirs de mes larmes.
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