A la tienne quarantaine !
Autant emportent mes larmes.
Donne-moi l’ivresse de la vie !
À en jouir jusqu’à l’extase.
Prémisse de l’envie,
au temps de l’ennuie.
Oh tant de délices évanouis !
Registre ancestral,
malaise indécelable,
guerre froide,
mes maux naquirent naguère
au fin fond de mon être…
Tant respirent mes regrets,
tant d’infortune dans ces plaies !
Temps dissolu,
impudique souvenir,
espoir indu !
Chagrin irrésolu,
indécise surprise…
Trêve conquise
de mon âme cerise
persistent tant de sourires…
Autant rit mon insouciance !
A mes vingt ans perdu,
noble réjouissance
de les avoir vécu.
Tant de soupirs,
autant crie mon espérance !
A mes vingt ans doublé,
noble convenance
d’y être parvenue.
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