Abri d’âme.
Dis maman …
Où s’en vont les goélands
quand au port le vent
leurs fait violence.
Quand le martinet
de l’enfance
tombe ses ailes
où s’en s’envolent-elles
toutes ces hirondelles ?
L’oubli sous les paupières,
fermons nos yeux
et regardons l’astre bleu.
Je vois renaître le jour
d’un petit coin d’amour,
notre ciel,
romance éternel.
S’étiolent les petits nuages
de tes rides cerbère
à chacun de tes anniversaires
mais dans ton cœur
une mère courage
donnant fourrage
à cinq agnelles.
Nos cils papillonnent,
tourbillonnent les heures,
le fouet des années,
juillet en aquarelle.
Mon dieu,
je voudrai tant repeindre
en couleur
l’immaculé des anges
et feindre
les orages.
Dans le reflet
d’un miroir
y croire,
voir un dernier signe.
Écrire encore
quelques lignes
puis d’autres,
dernières gouttes
d’une page,
diantre !
Un peu d’encre
sur papier buvard
où s’égoutte
un cœur
trop bavard,
la chaîne et son ancre
puis l’envolée
d’un cygne
d’un banc
de sable blanc.
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